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Journali
17 mars 2006

L'entreprenariat féminin au service de l'économie marocaine

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A l’occasion de la journée mondiale de la femme, l’AFEM, association des femmes chefs d’entreprises marocaines, a organisé un séminaire à l’ENCGT sous le thème de l’entreprenariat féminin au service de l’économie marocaine, en collaboration avec l’ENCGT, l’ANAPEC et la FST.

Animé par Mme Joséphine, le débat a tourné autour de certains axes importants.

Mme Touria TAJEDDINE (Projet du réseau espace de citoyenneté) a cité des difficultés que la femme rencontre dans son monde professionnel telles que le non accès aux moyens de production modernes ou à la prise de décision, aussi le problème de partenariat avec les différents acteurs...

Mme Imane Zernouni (AFEM-Casablanca), a abordé le sujet concernant « les TIC dans les entreprises féminines ». Elle a précisé que la femme n’utilise pas convenablement les TIC et qu’elle considère cet usage comme un métier d’homme : le mailing, la facturation... Elle a précisé également que les femmes travaillant dans le domaine d’artisanat méprisent l’utilisation d’Internet.
Elle a profité de cette occasion pour annoncer au public, d’une part, le lancement d’une nouvelle plate forme virtuelle des entrepreneurs sous l’adresse suivante : www.candgo.com, et d’autre part, le projet incubateur de l’AFEM pour encourager les femmes à créer leurs propres entreprises.

Mr Charifi (Fondation Banque Populaire), quant à lui, a dit qu’à son avis, il est désormais facile de réaliser des entreprises par des femmes et que le problème n’est plus un problème de sexe féminin, ceci est dépassé. Pour lui, les projets de femmes réussissent. D’après ses constats, l’entreprise familiale est gérée par la femme. Celle-ci sait très bien gérer son foyer, ses enfants et le financement de sa famille. L’esprit d’entreprendre est, alors, inné chez la femme.
« La femme se respecte grâce à son écoute, son échange, son partage et son initiative, la femme est vraiment capable ! » ajoute-il.
Par ailleurs, Mr Charifi a informé le public que la fondation de la Banque Populaire est une structure décentralisée au niveau de tout le Maroc depuis 2005 s’occupant de l’assistance et du financement pour la création des entreprises. La fondation organisera prochainement un appel de projet, recevra les dossiers, les sélectionnera puis choisira un groupe pour les accompagner (stage, formation..) jusqu’à la création de leur propre entreprise.

Mr Afarhane (professeur chercheur du marketing à l’ENCGT) a pris la parole et a en profité, tout d’abord, pour faciliter toutes les femmes au monde pour cette occasion et demander de les respecter. « Si la femme tombe malade, l’homme cherche une domestique, si la femme meurt, l’homme se marie, alors qu’au cas contraire la femme fait une double fonction, celle de l’homme et de la femme » ajouta-t-il.
Ensuite, dans sa présentation, Mr Afarhane a signalé que l’entreprise féminine n’est pas un fait mais c’est une réalité. Il a signalé également que le taux de scolarisation des femmes est faible et les salaires pour femmes entrepreneuses sont aussi faibles, ainsi a demandé de donner la chance aux femmes de s’exercer car elle a plus de bon sens et de détermination.
Au milieu urbain, on trouve 900 000 femmes actives et au milieu rural, on trouve 2 400 000 femmes actives. On trouve des femmes dans les secteurs des bâtiments, des travaux publics...

Donc, il faut penser à réussir et non pas créer le plus de projets. Pour ce, la professionnalisation, l’information, le financement et surtout le respect sont nécessaires afin d’aider les femmes à réaliser leurs entreprises.

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Commentaires
S
après minuit on a le droit de faire des fautes!! banque mondiale, banque populaire c'est à peu près la même chose non?? :D
S
Un compte rendu si bien fait mérite d'être commenté...Ca m'a pris du temps mais je l'ai enfin lu ^^<br /> Le gars de la banque mondiale a bien résumé le constat: la femme est le premier entrepreneur du pays. <br /> mais en meme temps le sens seul de l'entreprise ne suffit pas dans la majorité des cas et un minimum de formation est requis pour assurer la prospérité des affaires. d'où la nécessité d'un accompagnement sérieux des femmes-entrepreneurs surtout en milieu rural.
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